La Première destination:l’Australie

Un peu d'histoire : 

 

L’Australie.  Un pays aux mille cultures qui abrite la plus ancienne culture vivante au monde.

Elle représente près de 70 % de la faune et de la flore mondiales et abrite 10 % de la biodiversité mondiale : des forêts tropicales du nord aux déserts rouges du centre du pays, jusqu’aux champs de neige du sud-est. L'Autralie se divise en 7 états et territoires : Queensland (QLD), Tasmania (TAS), New South Wales (NSW),                           Western Australia (WA), Victoria (VIC), Northern Territories (NT), South Australia (SA)

Nous ne pouvons pas présenter l’Australie sans parler de ses habitants qui cultivent l’Australian Way of Life, un style de vie bien particulier. Les Australiens sont en effet réputés pour être très amicaux et « sans prise de tête » notamment grâce à leur célèbre « no worries » (« pas de problème »).

Ils sont également connus pour être de vrais sportifs, en effet, il est courant de faire son footing le matin avant d’aller travailler, ou encore de surfer avant d’aller dîner…

À l'origine, le territoire australien était habité par des peuples aborigènes, dont les premiers peuplements sont arrivés d'Asie du Sud-Est il y a environ 50 000 ans, lors de la dernière période glaciaire. Ensuite, l'exploration maritime du territoire, par les Européens, a commencé au début du XVIIe siècle. En 1606, le navigateur néerlandais Willem Janszoon devient le premier Européen à atteindre la partie continentale. En 1770, l'explorateur britannique James Cook cartographie et revendique la côte est pour la Grande-Bretagne.

 

En 1788, l’Empire britannique établit un camp pénitentiaire à Sydney. Le premier gouverneur, Arthur Phillip, a été chargé d'établir des bons rapports avec les Aborigènes, mais les maladies européennes, l'alcool et l'expansion coloniale ont rapidement eu un effet destructif sur la population indigène. Les réactions des Arborigènes variées, mais inévitablement hostiles à la présence des colons, a généré une compétition pour des ressources naturelles vitales et pour l'occupation de terres.

L'Australie était peuplée par 250 tribus, réparties sur tout le continent, chacune avec sa propre langue, ses lois et ses frontières tribales : on peut dire que c'est la plus longue culture ayant survécu sur terre jusqu'à nos jours. Dans les années 1850, la découverte d’or et la ruée vers l’or qui s'ensuit attirent des gens du monde entier.

 

En 1901, l’Australie devient une nation, à travers la formation du Commonwealth d’Australie. Environ 53 États souverains indépendants, y compris l'Australie, sont membres du Commonwealth des Nations (anciennement connu sous le nom d'Empire britannique puis de Commonwealth britannique). C'est donc une monarchie constitutionnelle. Le roi d'Angleterre, Charles III règne d’après la Constitution de l'Australie. Les pouvoirs du roi sont délégués au gouverneur général, qui est nommé par le roi conformément à l'avis du Premier ministre australien. Dans les domaines qui concernent l'Australie, le Charles III n'agit que conformément à l’avis de ses ministres australiens.

Le début du XXe siècle va voir aboutir près de deux décennies de négociations entre les dirigeants des différentes colonies australiennes et la Nouvelle-Zélande pour la création d'un État fédéral (auquel la Nouvelle-Zélande n'adhérera pas). Le nouvel État fédéral voit le jour le 1er janvier 1901. Dans la même année, l’Australie sera l’un des premiers pays au monde à accorder le droit de vote aux femmes.

 

Plus de 30 % de la population résidant actuellement en Australie est née à l’étranger, et environ 45 % des Australiens ont au moins un parent né à l’étranger. Les Australiens, aborigènes et insulaires du Détroit de Torres ont été rejoints par des populations venant de près de 200 pays, faisant de l’Australie la patrie de plus de 25 millions d’habitants aux origines culturelles, ethniques, linguistiques et religieuses des plus variées.

 

 

Brisbane

Notre arrivée : 

On s'envole le 11 juillet de Lyon après avoir passé une semaine à faire nos « au revoir » à nos familles et nos amis.
Après 3 avions, 2 après-midi passées dans des aéroports et très peu d'heures de sommeil, on arrive enfin en Australie complètement épuisée. C’est ici qu’on va passer nos 6 prochains mois.
Arrivés à Brisbane, première impression : c'est un truc de ouf.
Nico : « Cette ville est grande et espacée, ça me fait penser à New York. Par ces grands immeubles, ces rues, mais aussi à Madrid par sa propreté et ces rues oxygénées. J´aime bien ! »
Palo : « Waouuuuuh c'est grand, c'est multiculturel, c'est impressionnant. Tu penses il y a du matcha ? Parce que je veux boire du matcha tous les jours, c'est meilleur que le café. »

 

On va directement poser nos affaires à l’auberge de jeunesse Somewhere to stay Backpackers.  Là-bas, on fait la liste des choses à faire : numéro de téléphone australien, ouvrir un compte bancaire et faire la demande en ligne du TFN. Ni une ni deux on y va !

L'anglais et le Jetlag nous ont évidemment posé des problèmes, le cerveau étant en total décalage plus le fait qu'il ne se soit pas acclimaté, ça donne des scènes assez drôles. Exemple : on est allé prendre rendez-vous chez l'opérateur Telstra afin de prendre un abonnement téléphonique. Nous allons ensuite à la banque Westpac qui est en face de l'opérateur, la dame nous demande de télécharger l'application bancaire, PENDANT 10 MINUTES ON CHERCHE L'APPLI SOUS LE NOM DE TELSTRA (opérateur téléphonique) A LA PLACE DE WESTPAC (banque). Ou comment se faire passer pour des cons.
Une fois ces démarches accomplies, on décide d'aller dormir : 18h30 on s'éteint jusqu'à 10h le lendemain. On était clairement morts, hahah.
Le lendemain, toutes les démarches sont effectuées : banque, carte SIM et TFN.

 

On décide de ne rester qu'une semaine ici. Le 19 juillet, on part pour Melbourne où il fait plus froid et donc où il y a plus de chances de trouver du travail, car tous les backpakers sont montés dans le nord du pays pour rester au chaud. Mais, aussi, et tout aussi important, pour rejoindre et voir Louise, la meilleure amie de Nico.
Du coup, les prochains jours à Brisbane sont dédiés à profiter de la ville et à l’explorer.

 

L’île de North Stradbroke Island

Le 16, on décide d’aller sur l’île de North Stradbroke Island. Une île à 20 minutes en ferry. Lever a 5:30 pour être sur l'ile vers 7 heures, de notre auberge au ferry il y avait 2 heures 30 en bus, nous avons donc pris un DIDI (uber australien), nous sommes arrivés au ferry en 30 minutes. Nous avons pris le bus (ticket pour la journée) pour monter au nord de l'île, nous avons vu des surfeurs, des familles de kangourou et la nature !

Nous nous sommes baladés sur le nord de l'ile et fait un petit pique-nique durant notre marche. Nico a eu le droit à une petite leçon de photo, notamment sur les kangourous qu'on a pu voir durant la journée. 

Les paysages étaient vraiment magnifiques, cela aurait pu faire de jolie prise en drone, mais malheureusement, nous l'avons oublié. Nous aurons d'autres occasions.

Après avoir fait un grand tour, nous sommes rentrés. D'abord le ferry et après 2h et quelques en bus et 3 bus différents, c'était long, très long…  La sensation est accentuée, car ici le soleil se couche très tôt, vers les 17h30. Ça fait un grand changement pour nous parce qu'en France, c'est l'été et donc le soleil se couche vers les 22h.  

 

 

Le jardin botanique Brisbane

Pour y aller, il fallait prendre 2 bus. En arrivant, Nico oublie son téléphone dans le dernier bus.
On appelle le numéro des transports de Brisbane et ils nous disent qu’ils ont bien pris toutes les informations sur la description du téléphone et que l’on doit attendre que le chauffeur dépose le téléphone au dépôt, dès qu’il le trouve. Un appel horrible, car on a vraiment pu expérimenter une conversation avec un vrai australien et son très fort accent. On ne comprenait rien.

Toutefois, quitte à attendre, on décide de rentrer dans le Jardin botanique et de le visiter un peu. Mais il se met à pleuvoir… Décidément la chance n’est pas avec nous.
On sort donc du jardin botanique et on se met à l’abri pour attendre…  

2 heures après, on reçoit un appel du dépôt et celui-ci essaye de nous donner l’adresse pour venir chercher le téléphone. Je dis bien essayer parce que l’appel a duré au moins 10 bonnes minutes où il n’a fait que ça. C’était l’horreur hahah mais nous étions contents, car c'est une chance que le chauffeur l'ai trouvé. 
On finit par comprendre assez de lettres pour avoir une adresse et on tente d’y aller. 1 heure de bus plus tard, c'est bien là !
Nicolas récupère son téléphone !

L’après-midi n'est clairement pas ouf et on n'a pas visité ce jardin, mais bon, une prochaine fois… Sur le trajet pour rentrer à l’auberge, on décide d’appeler la dame du service des RH là où travaille Louise. Elle nous donne un rendez-vous médical : le 24 juillet. Et voilà,  plus qu’à lui envoyer le CV et la photo de nos passeports.
On croise les doigts et on verra le 24.

Journée finie. Pas ouf, mais ça arrive… Demain direction Melbourne.

De passage à Melbourne !

Le lendemain (19 juillet), nous avons notre avion pour Melbourne. Nous avons décidé de descendre dans le sud de l'Australie afin de trouver du travail. En général tous les backpakers remontent dans le nord, la température est plus agréable. Cela laisse de la place pour trouver du travail. Les températures sont plus froides dans le sud (l'Australie étant dans l'hémisphère sud), il fait un peu près 0 degrés le soir et 10-15 en journée.

Arrivés là-bas vers 14h20, on rejoint directement un monsieur avec qui Paloma était rentrée en contact pour acheter sa voiture. 4500E avec de quoi dormir, un frigo, des panneaux solaires pour recharger le frigo et plein de petits outils/objets pour le quotidien. Plus qu'avantageux !
On fait un tour avec lui pour voir si, affectivement, elle marche correctement, on remplit les papiers et nous voilà propriétaires d'une Honda.
Le moment de payer était assez marrant, Nicolas ne pouvait virer que 4000E par jour et moi (Paloma) je lui avais déjà viré ma part. Du coup, on a fait télécharger Paypal et je lui ai fait le virement des 500E qu'il manquait et Nico m'a refait un virement le lendemain pour me les rendre.

 

La voiture payée et tous les papiers avec nous, on part rejoindre Louise, à Bendigo. C'est une petite ville à 2h de Melbourne. C'est moi (Paloma) qui conduis la première. Volant à droite, clignotant aussi. Je me suis d'ailleurs trompée deux fois au début en voulant mettre les clignotants et j'ai soulevé la barre de gauche. Raté ça ce sont les essuie-glace ici. Il fallait s'habituer aussi à serrer à droite pour ne pas aller dans le fossé, c'est un coup de main à prendre. Il faut se créer de nouveaux repères. Et le pire !! Les virages/intersections !! Devoir se concentrer pour ne pas se tromper de sens de circulation. Parce qu'en Europe, quand on tourne à droite par exemple, on va sur la voie de droite, mais là non, c'est celle de gauche. Et notre cerveau aime bien les habitudes.
De plus, le monsieur nous avait dit que la voiture consommait beaucoup en ville, mais une fois sortis ça allait. Huuum et bien non. Elle consomme beaucoup tout le temps. 2h de trajet et presque un plein de passé. C'est énorme.

 

Sinon sur le trajet, on a croisé : 3 kangourous et 1 renard au bord de la route. Pas les petits kangourous vus, il y a deux jours sur l'ile de Stradbroke; non non, des grands et gros cette fois. C'est assez impressionnant, je dois dire, de les voir comme ça. D'autant plus qu'ils n'ont pas les yeux qui scintillent la nuit comme les autres animaux. Eux, on les voit seulement grâce aux phares de la voiture. À la dernière minute.
Conduire la première fois le volant à droite, de nuit et avec des kangourous, c'est pas mal comme première fois.
Le trajet s'est bien passé, mais parlons de l'entrée de la maison où habite Louise. On était sur une route à sens unique à 2 voies, limitées à 100 km/h. Et en fait, en Australie, sur ce genre de route qui ressemble à des périphériques français, et bien, il y a des sorties non annoncées qui amènent à de petites routes presque un chemin. C'est là qu'on devait aller. On a raté la sortie une fois ce qui nous a valu un petit détour pour faire demi-tour.

 

Arrivés vers 20h. On sort de la voiture. Il fait froid. Très froid même. Et on n'a pas prévu des vêtements chauds.

Les retrouvailles.
Nico et Louise ne s'étaient pas vus depuis quasiment un an, c’était donc un plaisir de se revoir. Nous les avons fêtées comme il se doit autour d’une “bonne bière” et de délicieux burger.
Nico : "Ça m’avait manqué ce mood d’être autour d’une bière en fin de soirée avec Louise. Nous avons parlé de nous, de nos projets, de nos proches…" C'était une très chouette soirée. Louise nous a laissé son énorme lit ! Nous avons trop bien dormi ! Après plusieurs nuits compliquées en auberge de jeunesse à cause du jetlag, nous avons pu récupérer nos heures de sommeil manqué. On a super bien dormi!

 

Bendigo

Étant donné que Louise et ses 2 amis avec qui elle est en colocation travaillent, on se retrouve seuls chez elle. Le lendemain, on part dans le centre de Bendigo renouveler l'assurance de la voiture (la Rego) et donner les papiers de preuve d'achat. Après, on part dans un magasin style Emmaüs : Vinnies pour acheter des vêtements chauds. Il fait vraiment froid ici. Et on va faire quelques courses pour manger.
Dans l'appartement de Louise, il n'y a que très peu de réseau. Elle a une mini box portable, mais ils la prennent quand ils vont travailler. On passe donc le plus clair de notre temps à regarder Doctor Housse à cause du froid.
Le 21 juillet au soir, on sort tous ensemble manger au restaurant et boire un coup. Nicolas étant un gros fan de bière, c'est commander des pintes. On a rencontré d'autres français et le manager de Louise. C'était un bon moment.

 

Une nuit plus tard, je (Nicolas) décide d'essayer de dormir dans la voiture. Paloma non, car elle est trop frileuse et ce jour-là, il faisait particulièrement froid. Je m'installe confortablement avec un bonnet et mon ensemble en laine de mérinos et je dis bonne nuit à Paloma qui elle part dormir à l'intérieur. 

Je pensais sincèrement qu'il allait faire froid, mais finalement, j'étais confortable. Il faisait bon à l'intérieur et j'ai passé une très bonne nuit, j'ai même enlevé des couches de vêtements ! Je me suis même réveillé seulement quand Paloma est venue me voir, vers 9-10 heures. 

 

Le lundi qui suit, nous avons une visite médicale pour travailler dans une ferme de poules que Louise nous a conseillés, car elle-même travaille là-bas. On a attendu ce rendez-vous avec beaucoup d'impatience car nous voulons faire de l'argent rapidement pour commencer à économiser pour notre objectif : le tour du monde.
La visite médicale se passe bien, le docteur nous fait faire des exercices physiques "basiques”; des pompes, des fentes, bref, il voulait s'assurer qu'on n’ait pas d'entorses ou de fractures et qu'on soit "apte" à travailler. On savait qu'il y allait avoir deux autres hommes qui auraient la visite médicale aujourd'hui.
En fin de journée, on reçoit la réponse : Paloma n'est pas prise, car pas assez apte en comparaison avec les autres personnes qui ont postulé – sous-entendu, ils sont sexistes et ont préféré prendre que les garçons.
Très dégoûtée et énervée et avec un sentiment amer, tout repart à zéro pour la recherche de travail...

 

5 jours plus tard, environ 20 demandes de travail, plusieurs appels et toujours rien... C'est horrible. On sait qu'on passe tous par là quand on vient en Australie mais la frustration est si forte. Surtout qu'on n'a pas le travail dans la ferme de poules pour des raisons qui nous énervent beaucoup. Je (Paloma) commence aussi à angoisser un peu pour les questions d'argent. Et nos journées se ressemblent toutes : regarder Doctor Housse. On a le même goût, celle de la défaite et de l'ennui. La tension et la frustration s'accumulent trop et entrainent des prises de tête entre nous. Il est vraiment temps de sortir de cet appart et de changer d'air. On décide de prendre une pause dans notre recherche de travail…

 

Mini road trip à Great Ocean Road

Nous passons l'après-midi à. nous balader, prendre des photos, faire les premières prises en drone. Et surtout respirer… Nicolas n'a pas voulu tester le drone, il avait peur qu'avec le vent qu'il lui arrive quelque chose. Paloma, néanmoins, elle, elle y va ! Il faut savoir qu'il existe une fonction qui permet de ramener le drone automatiquement au point où il a décollé. Cette fonction le fait monter en hauteur puis aller jusqu'au point d'atterrissage et après, il redescend. Quand on achète le drone, il est paramétré pour une montée de 100 mètres. En tout cas c'était le cas pour le nôtre. Et on n'avait évidemment pas regardé avant de le faire voler. Donc, après quelques prises, je (Paloma) lance ce mode et là, les deux surpris et apeurés, on le voit monter de plus en plus haut avec beaucoup de vent. On stoppe direct et on le fait redescendre manuellement. Hihi, on change vite la hauteur et c'est reparti !
L'après-midi passe vite et notre première nuit en voiture approche.

 

Je (Nico) décide de faire des pattes à la carbonara, face à la mer, pattes, bacon, oignons, œufs, crèmes, parmesan, et le tour, est joué ! Ceci dit un peu compliqué à l'extérieur avec une plaque de cuisson, mais on s'est régalé ! 
La nuit est tombée, on décide d'aller dormir. C'est la première nuit en voiture pour Palo. Elle avait peur d'avoir froid et ça se comprend vu les températures (entre 0 et 8 degrés), mais nous sommes tout de même bien équiper. La nuit, c'est bien passé, nous n'avons pas eu froid ! 

 

Nous avons continué notre road trip sur la côte, nous avons fait diverses plages/forêt, dont une plage qui nous a beaucoup marqué à l'air paradisiaque ! C'était incroyable ! Nous avons passé pas mal de temps dessus…

En remontant de la plage, nous avons vu notre premier Koala ! Vraiment mignon hein ?

 

On ne pourrait pas décrire avec exactitude notre mini road trip, car les paysages et les sensations sont dures à retranscrire, mais c'était super  ! Ça nous a permis de décrocher de notre recherche et de respirer un bon coup.

Le week-end est fini, nos batteries rechargeaient, il est temps qu'on trouve ce travail ! Déterminer, nous partons pour Shepparton !

Shepparthon

On a eu écho par le propriétaire de Louise qu'il y a beaucoup de ferme là-bas. On s'est donc lancé dans un petit périple pour continuer dans notre recherche de travail. Cette information est vraie, mais nous ne sommes pas venus à la bonne saison. En effet, en hiver, il n'y a pas de fruit à ramasser. Aussi, nous sommes allés jusqu'à une ferme de poule, mais pareil… pas de place actuellement. 

 

Louise nous avait envoyé un post Facebook disant qu'ils cherchaient des personnes pour s'occuper des box de chevaux. C'est cinq heures par jours, de quatre heures à neuf heures du matin. Et payé seulement 23,33 AUD/h. Ce n'est rien, mais c'est déjà ça. On postule et on est pris. Direction donc Geelong pour notre premier jour de travail. On est content !

Geelong

Le jeudi 3 aout, on commence le travail dans un hippodrome.

Réveil trois heures du matin. On arrive à quatre heures au point de rendez-vous. Personne. On l'appelle, il vient dès qu'il a fini de faire "quelque chose". Résultat : 25 minutes d'attente dehors. Ils sont spéciaux ici. 

Le travail consiste à nettoyer les box des chevaux de compétition; enlever tous les excréments, mettre de l'eau, et remettre du foin. Voilà. 

C'est répétitif, pénible et un peu physique. Mais le plus dur reste de se lever à trois heures du matin et surtout d'être mal payé. 

 

Parallèlement à cela, on avait postulé il y a plusieurs jours dans un travail de plantation d'arbre. On avait menti sur notre CV en disant qu'on avait de l'expérience dans ce domaine. Il faut mentir ici, tout le monde le fait. Dire que l'on a travaillé à Paris, etc. Résultat, on est pris. Mais pas trop d'intérêts, car sur l'annonce, il était écrit : payé au rendement. Et comme on n'a en réalité pas d'expérience, on s'était dit qu'on verrait s'il y n'y a pas mieux ailleurs. 

Mais la dame nous appelle et nous explique tout le travail. On aurait une formation parce qu'ici, il ne plante pas de la même façon qu'en France. Et surtout, il y a un salaire minimum. 29 AUD/h ! Ça devient tout de suite plus intéressant hehe. Pour travailler là-bas, on doit juste passer la "White Card", une carte qui permet de travailler avec certaines machines et qui assure de savoir les principales règles de sécurités. 

 

On passe la"White Card" le 9 aout. Et une fois celle-ci obtenue, la dame nous dirait le jour et l'heure du premier jour de travail.

 

On décide donc de ne faire qu'une semaine dans l'hippodrome, jusqu'au jour de la White Card. Cela nous permet d'avoir une première petite paye et on en a bien besoin. 

 

Nous sommes samedi 5 aout, notre réveil ne sonne pas, nous arrivons au travail à 4:30 am, soit 30 minutes de retard, mais il semble que personne ne l'ait remarqué… Bref, ça reste trop tôt pour nous… Mais la matinée passe finalement rapidement. 

9 heures. Nous sommes en week-end ! On en profite pour faire des améliorations à la voiture, rajout d'une table intégré à la porte du coffre, rideaux avec des torchons, rajout d'un matelas. Il faut dire que c'est aussi notre maison, et il est important d'y être bien !

 

 

On décide d'aller à la plage et mettre notre voiture face à la mer (toujours mieux d'avoir une belle vue !!)

Nous avons trouvé un bel endroit et nous faisons quelques photos

 

 

Le lendemain, 6 aout 2023, on va voir un phare à quelques kilomètres de la plage. Visite écourtée car Paloma a fait tomber l'appareil photo dans l'eau. Nous avons pu le récupérer, mais malheureusement, on a pu sauver que la batterie et la carte SD... 

Passons ce petit incident… 

 

St Kilda East

Pour revenir au travail, on a fait deux jours de plus et après, nous avons arrêté. Le 11 aout, on arrive sur notre nouveau lieu de travail : à Melbourne, plus précisément à Flemington. Premier jour en tant que Tree Planter. On adore ça ! Le travail consiste à disposer des différentes plantes sur des parcelles, selon un plan de chantier. Une fois toutes mises à leur place, on doit les planter. Chaque variété à un prix et c'est cela qui fera fluctuer notre salaire. On aura un lieu de travail différent chaque jour. 

 

Enfin… c'est ce qu'on pensait, mais en réalité actuellement, il n'y a pas assez de missions pour tous les employés, on travaille très peu…

En plus de ce problème, il fait de plus en plus froid ici, la nuit les températures descendent vraiment. Une nuit, il a fait -3 degrés et la voiture était gelée à l'extérieur, mais aussi à l'intérieur à cause de notre respiration et de la condensation. On a donc pris la décision de chercher un endroit pour dormir. 

On a choisi de passer par le site Helpx. Un site où des particuliers acceptent de loger et de nourrir gratuitement en échange de la réalisation de petits travaux dans le jardinet ou dans la maison. Une dame, Eva, nous répond favorablement et nous dit qu'on peut venir dans l'après-midi si on le souhaite. Elle habite à 20 minutes en voiture du centre-ville de Melbourne.
Ça nous a fait beaucoup de bien de dormir dans un lit et d'avoir de l'espace ! Eva est super gentille en plus, bon, elle parle beaucoup et très vite, mais elle est sympathique.

 

Pour le problème du peu de jours de travail que l'on fait, on se remet à la recherche d'un travail. Au Tree planting au total, on n’aura travaillé que deux jours pour un salaire de 137 dollars australiens pour chaque jour. Pas ouf...

 

Suite à une annonce sur Facebook, le 17 août , Paloma a été prise dans un restaurant gastronomique français situé à 30 minutes à pied de là où on loge. Nico a quand même fait un soir d'essai en tant que serveur, mais ils ont dit qu'avec son niveau d'anglais ça n'allait pas être possible. Assez injuste, car le soir où il a essayé c'était le rush total et la salle était pleine. Ils devaient voir pour prendre qu'il aille en cuisine, mais on n'a jamais eu de nouvelles…

Paloma a travaillé un peu là-bas le temps qu'on trouve un travail pour nous deux. Cela nous a permis de nous faire un peu d'argent en plus.

Pendant que je travaillais (Paloma), Nicolas continuait les recherches de travail. Il a postulé pour nous dans beaucoup de choses. Et une ferme de plantation de fruits rouges, le contacte. Moi, je n'avais pas encore eu le temps de postuler. Au téléphone, on lui dit qu'il est pris. Nicolas demande s'il serait possible que je travaille aussi avec eux. Et par chance, ils acceptent ! On a donc un nouveau travail heheh et en plus celui-là compte pour les 88 jours (pour pouvoir renouveler le visa). La ferme est à 1h20 de Melbourne, à Pakenham. On commence lundi 28 aout et là-bas on devrait travailler tous les jours.

Pakenham 

 

On avait trouvé un Helpx à 30 minutes du lieu de travail. Elle nous hébergeait seulement une semaine.  

La ferme de framboise est en réalité une usine, il y a environ une centaine d'employés et on a un numéro d'identification. La mission est de planter des pouces de framboises pour qu'elles soient par la suite amenées sur un autre site.  C'est un travail facile, mais très répétitif et ça nous allait. Malheureusement, on a travaillé deux semaines et demie là-bas et sur ces deux semaines, on a travaillé au total 9 jours... La raison ? Des problèmes d'organisations selon eux. On apprenait la veille dans l'après-midi qu'on ne travaillerait pas le lendemain. 

Là-bas, on a connu une Française, Manon. .....

 

La dame (Julie) du helpx un soir nous a fait connaitre le Melbourne Show, un énorme évènement qui aura lieu les deux dernières semaines de septembre. Elle nous conseille de postuler, car selon elle ça pourrait être une expérience incroyable et que là-bas, on aurait l'assurance de travailler tous les jours. Ni une ni deux, on envoie un mail. Et on est pris ! C'est une des raisons pour lesquelles on quitte le travail à Pakeham. 

Pour la deuxième semaine de travail dans l'usine de framboise, on a dormi dans un bus aménagé pendant une semaine chez Linda et John, propriétaire d'un refuge. Ils avaient deux cochons, trois ânes, des poules, des moutons, des perruches, pleins de Wombats de tous âges et deux kangourous.

Chez eux, il fallait s'occuper de la propriété et faire des travaux avec John. Un matin, Paloma a eu la chance de donner le biberon à un bébé wombat. 

 

C'était le meilleur Helpx qu'on ait eu ! La semaine chez eux restera gravé dans nos mémoires.

Melbourne Show

 

Du 15 septembre au 2 octobre, nous avons travaillé au Melbourne Show.  Le Melbourne Show est un salon agricole et une grande fête foraine, cela équivaut en France au Salon de l'agriculture. Il regroupe chaque année un demi-million de personnes. 

Nous avons été recruter au LiveStock est un des pavillons ou nous avons travaillé, dans le nôtre, il y a des vaches, des moutons, des alpagas. Notre travail consistait à mettre en place les enclos, nettoyer, ranger. La deuxième semaine, on devait ramasser les cacas des animaux après leurs passages sur le ring. Le ring était l'endroit où ils se faisaient juger et où ils recevaient des prix. 

Nico a pu expérimenter le Pavillon WoodStock, c'est un concours de bucheron Australien venu des différentes régions. Mon travail ? Rester assis et regarder les bûcherons couper du bois. Une fois fini, ramasser le bois.

J'ai également testé le Pavillon des chiens (un jour fériés payé un peu plus du double). Mon travail ? Marcher et attendre que les participants me pose des questions sur l'organisation, chose qu'ils n'ont pas faites. Si ! Une fois, j'ai répondu "I don't know".

Paloma elle est restée tout le temps avec les vaches et les moutons, elle a créé des liens avec eux. 

Le travail était plutôt tranquille dans l'ensemble, en 2 semaines, nous avons fait environ 70h.

 

Pendant ces 2 semaines de travail, nous logeons chez un Helpx. Ils avaient 8 poules et une ruche d'abeilles, les propriétaires nous ont pris pour garder leur maison durant leur vacance. Deux jours après leur retour, ils nous ont viré, car ont consommé trop d'électricité. FAUX, nous n'étions presque jamais chez mise à part pour dormir et manger. Cependant, c'est assez ironique parce que la climatisation était programmée pour s'allumer toutes les nuits et a leur retour, ils laissaient les lumières et TV allumer toute la journée. Helpx un peu faux cul sur les bords… Bref.

Notre hébergement était à une heure à pied de notre lieu de travail, nous y allons tous les jours à pied, ces 2 dernières semaines, nous avons donc fait beaucoup de kilomètres, une moyenne d'environ 14 kilomètres par jour ! 

 

Pour résumer, 2 semaines bien fatigante, mais nos premiers vrais salaires !

 

Blighty, ferme de vaches 

 

2 semaines ce sont écoulé entre le Melbourne Show et la ferme de vaches. 

La première semaine nous sommes rester dans un coin sympa en bord de plage. Nous nous sommes reposer et fait notre premier repas avec les plaques de cuisson libre qu'on peut retrouver un peu partout en Australie. 

Apres la plage nous avons dormi en forêt, afin de nous rapprocher de notre nouveau Helpx qui était prévues pour la deuxième semaine avant d'allée à la ferme.

Cette première semaine dehors étais assez rude, en dormant dans la voiture et en cuisinant a l'extérieur. Nos batteries de téléphones et ordinateurs étaient en batterie faible. Nous les avons recharger dans un Macdo ... Mais je pense que le plus dur étais l'hygiène nous faisions uniquement des toilettes, nous avions grandement envie d'une douche !

Deuxième semaine nous arrivons chez Neil et Ri, qui nous accueille pour 1 semaine.

UNE DOUCHE ET UN LIT !!!!! Les petites choses de la vie qui rendent heureux !

Neil est un passionnés de Piano et Ri une artiste qui pratique la céramique. Nous avons beaucoup échanger sur plein de sujets, ils étaient adorable ! 

Nous avons pue effectué plusieurs taches chez eux comme repeindre la terrasse, s'occuper du jardin, laver les vitres de la maison. 

J'ai (Nico) eu beaucoup de mal avec l'anglais pendant cette semaine. On dit que durant l'apprentissage, il y a des hauts et des bas. C'était ma semaine de bas. Palo a beaucoup plus échangé que moi cette semaine-là. Mais je me rattraperai ! 😉

Nous gardons contact avec Neil et Ri dans le futur, et serons ravis de les accueillir s'ils décident d'aller en France !

 

14 novembre, direction Blighty dans la région NSW !

Nous sommes partis de notre Helpx assez tôt, car nous avions quatre heures de route pour aller à la ferme.

Enfin arrivé, nous rencontrons notre boss qui nous fait visiter notre accommodation. Il s'agit d'une petite chambre avec des toilettes, d'une douche et d'une cuisine commune qui se trouve à 100 mètres d'où nous allons travailler. 

Nous avons enfin notre "chez-nous" pour les six mois à venir. 

Le prix est de 50$/semaine pour une personne, ce qui est plutôt pas mal !

 

 

Que dire après six mois de ferme... Nous n'avons pas tenu le site à jour durant ce temps-là...
Ces six mois étaient relativement compliqués entre les horaires de travail et les conditions. Nous avions pour ambition de faire une vidéo récapitulative de notre séjour en ferme, mais nous avons abandonné l'idée.


Notre rôle était de traire les vaches. Il y avait trois postes : nettoyage des mamelles, mise en place de la pieuvre pour la traite puis, désinfecter les mamelles. Dans la ferme il y a 3 groupes de 300 vaches, nous changions de postes à chaque vague. Pour les shift du matin et du midi, nous devions nourrir les veaux après avoir fait la traite.

À la ferme, nous avions un planning pour 2 semaines, avec différents shift, nous pouvions avoir deux shift par jour et nous avions 1 ou 2 jours de repos par semaines :


M : shift du matin 3h45 - 9h00

N : shift du midi 11h45 - 17h00

E : shift du soir 19h45 - 00h00

 

Nico travaillait également en aide à la ferme, pour tout ce qui est nettoyage des enclos avec un tracteur, réparation et constructions des enclos, etc. Les horaires pouvaient varier selon le travail, la plupart du temps 10h00 - 16h30 sinon 7h30 - 16h30.
Palo, elle, avait deux jours par semaine en " Calves " qui consistent à s'occuper des veaux. Récupérer les nouveaux nés dans l'enclos des vaches enceintes et les mettres dans leurs enclos, vérifier s'ils buvaient le lait, les soigner et parfois du nettoyage. Horaires 7h30 - 17h30 avec gestion des pauses

 

Ces six mois en ferme étaient relativement compliqués, nous avons eu des moments de joie, mais le temps était long, parfois même très long. Le travail était répétitif et l'ambiance n'était pas souvent aux rendez-vous. Les conditions de travail étaient dures entre la chaleur, les excréments et les mouches.
Une chose est sûre, c'est que ce n'est pas notre vocation et que c'est un travail aussi dur mentalement que physiquement. On a beaucoup de respect pour tous les agriculteurs et fermiers qui font ça tous les jours. Cette capsule temporelle nous a permis de réfléchir à nos projets futurs et de travailler notre mental.
Nous avons réussi notre objectif, la raison de pourquoi on c'est donner temps de mal, mettre de côté environ 15 000 euros chacun, et nous sommes prêts pour le prochain pays.

ON S'ENVOLE POUR LES PHILIPPINES !